

Aix-en-Provence est le souvenir d’une eau turquoise et claire. L’étreinte d’un regard est l’espoir d’une union.
Après plusieurs mois de découverte, je continue la chronologie des aventures avec la reprise des études. Une année remplie de challenge. Les langues ont été un domaine assez superficiel, faute de ne pas avoir continué à La Rochelle. En un mot, les affaires internationales et le cursus management de projet humanitaire et culturel ont assuré le mouvement. Je suis inscrite et prête à connaitre le farniente méditerranéen. Chose due, il y a eu des projets, de l’amitié et l’amour.

J’aimerais vous partager l’esquisse d’un projet organisé avec quelques amis et étudiants pendant cette douce année universitaire. Afin de converser d’un sujet toujours d’actualité “la discrimination”. Une anecdote déplaisante s’est produite lors d’un cours sur l’égalité homme-femme. Ces cours sur l’évolution et l’intégration de l’égalité homme-femme dans le milieu du travail étaient passionnants. Un jour, ils nous demanda ;
Nous avons organisé une exposition sur l’impact de la discrimination autour de la méditerranée, à travers l’expression artistique.
Je reprends ces mots :
“ Mademoiselle, vous m’avez l’air très impliqué par la thématique, toutefois cela mériterait un regard extérieur. Comment pouvez-vous définir ce sujet sachant que vous n’êtes, en aucun cas, confrontés à la discrimination au quotidien.”
La discrimination n’est pas qu’une histoire de peau, mais bien des conditions injustes reçu par la société, selon notre environnement. Il peut être dû ; à notre pays de naissance comme à notre place sociale et l’histoire de nos ancêtres.
Je lui ai répondu :
“ Vous avez raison sur un point : Aujourd’hui, en France, je ne le vis pas au quotidien. Cependant, nous exprimons nos valeurs à travers l’art. Or, pour l’avoir vécu en Chine, je pense que chacun est en droit d’encourager sa propre pensée par le changement. À notre échelle, grâce à quelques individus, nous pouvons faire une différence. Cela m’importe d’avoir ne serait-ce qu’un impact imperceptible sur notre évolution.”
Je termine cette année par un stage à Arequipa au Pérou dans un orphelinat. La Casa Hogar Del Nino Jesus, créée par Alain Perroux, prêtre français du diocèse de Bayeux-Lisieux, accueille 35 enfants issus de milieux ruraux et difficiles. De ces mots, “ C’est ce qu’on pourrait appeler une petite action, même si c’est une grande famille. Je suis conscient que devant la multitude des mômes abandonnés dans les grandes villes du monde, cette action est une goutte d’eau dans la mer, mais si personne ne fait rien pour un enfant qui souffre, à quoi bon parler du Christ. Prêcher Dieu sans aimer son prochain, c’est perdre son temps ».
Le bénévolat est ouvert, n’hésitez pas à visiter le site.


Évidemment, j’ai continué à apprendre le chinois. Quelle évidence, je saisis une opportunité sans réellement comprendre l’ampleur de ce choix puisqu’il me permettra d’aller au Pérou plusieurs fois et de faire partie de l’équipe de Mission Terranova. Une association dédiée à la protection de 104 hectares de forêts primaires et de développer une communauté qui se veut vivre avec le moins d’impact carbone possible. Afin de permettre le tourisme scientifique et le recensement des espèces sur ce lieu de protection.
Je vous invite à découvrir notre association, vous pouvez apporter vos dons sur le site.

En parallèle, la passion du yoga ne cesse de grandir et je découvre l’hypnothérapie. La libération de certains traumas et l’application de certains changement m’ont permis de briser les barrières sur le chemin du développement personnel.
Je suis entrée dans le subconscient avec une certaine mesure ; le thérapeute me demande d’imaginer un espace, où je me sens en pleine sécurité.
J’ai passé la porte de mon inconscience.
Ce qui ressemble à ça ; le flottement dans un nuage de coton, j’aperçois une porte en bois ornée de feuilles surplombant un escalier hélicoïdal infini. Une marche après l’autre, je descends à l’abîme de mon sort. (haha)
A la fin de ce périple, j’observe une forêt verte et luxuriante, j’arbore le sentier accompagné d’un loup blanc, peu à peu, je m’enfonce dans la chair de cette forêt. Je lève les yeux au ciel, je n’aperçois pas la cime des arbres. L’immensité de cet endroit est illimité, les rayons du soleil traversent les branches opaques. J’arrive près d’un arbre millénaire, secrètement, j’entends la voix d’une femme. Je retourne sur mes pas et j’aperçois ce fameux loup transformé en lion blanc. Comment dire que l’expérience fut intense? Fin de la séance.
Je continue l’histoire à bord du périple en Amérique du Sud à l’orphelinat. J’ai une semaine avant le retour en France. Après cette expérience en hypnothérapie, je décide de partir en vacance en Amazonie. La conjonction a été un changement radical de perspective. Je découvre la jungle péruvienne grâce à Anne, qui est un modèle d’expansion et une personnalité hors du commun.
Si vous voulez connaître son projet, je vous invite à découvrir son site : www.intiecolodge.com.
De rencontre en rencontre, le chemin m’amène vers une personne extraordinaire Ernesto, un guérisseur chaman à Iquitos. Notre premier face à face a été bref. Le retour en France est imminent.


Selva,
Ce tout petit bruit des esprits endormis
M’appelle est si belle que j’ai oublié l’étincelle.
Si, dans le feu, de tes bras pluvieux.
Les ailes des marins chantent avec elle.
Selva ne m’oublie pas.
Plus le temps fuit et l’eau rajeunit
Dans les rêves du soir, demain, il sera trop tard
L’espace qui, te ramène l’ennemi
Le fleuve de l’espoir semble miroir
La grand échappée sur ton dos coloré
L’essence des arbres verse une larme.
La fin d’une étoile et j’ai le cœur entrelacé
Suis-je sans peine ou abandonnée ma reine ?
Selva ne m’oublie pas.
Maladroit, qui ne te voit pas…
Suite au prochain épisode …

